2600 ans d’histoire
Marseille est la plus ancienne ville de France. Son architecture actuelle et sa population sont le reflet de 2600 ans d’histoire. Les richesses de son patrimoine assurent aujourd’hui encore et pour les générations futures, la pérennité du lien qui existe avec ce passé foisonnant.
Ville d’accueil et d’immigration du berceau méditerranéen, Marseille s’est au fil du temps constituée une identité forte bénéficiant d’une culture plurielle. Au cours des périodes glorieuses et prospères comme des phases de crises, la Ville et ses habitants ont fait preuve de résistance et de réactivité.
Souvent caricaturée, Marseille a toujours suscité un intérêt particulier et stimulé l’imaginaire des français. La Ville est fière de sa différente et de son appartenance identitaire forte, résultats de son histoire exceptionnelle.
Aujourd’hui, la cité phocéenne revendique sa place de deuxième ville de France et de métropole de Méditerranée.
L'histoire de l’urbanisme à marseille
L’antiquité – Le Moyen-Age – La Renaissance et le Grand Siècle - Au temps des Lumières – L’époque moderne – Les Contemporains
Souvent caricaturée, Marseille a toujours suscité un intérêt particulier et stimulé l’imaginaire des français. La Ville est fière de sa différente et de son appartenance identitaire forte, résultats de son histoire exceptionnelle.
Aujourd’hui, la cité phocéenne revendique sa place de deuxième ville de France et de métropole de Méditerranée.
L'histoire de l’urbanisme à marseille
L’antiquité – Le Moyen-Age – La Renaissance et le Grand Siècle - Au temps des Lumières – L’époque moderne – Les Contemporains
Du VIe au IIe siècle av J-C : Naissance d’une métropole
L'histoire de Marseille commence par un roman d’amour entre Protis, le Phocéen, et Gyptis, la Ligure. Lui appartient à un groupe de navigateurs grecs, venus de Phocée, un port d'Ionie situé en Asie Mineure à l'autre bout de la Méditerranée.
Elle est la fille du roi Nann de Ligure, territoire reliant la France du sud-est à l’Italie. Les marins Phocéens découvrent, à peine visible, un port orienté d’est en ouest et facile à défendre. Décidés d’y construire une ville, ils envoient Protis en repérage afin d’obtenir l’accord et l’amitié du roi des lieux.
Protis débarque dans le port de Ligure, le jour-même où le roi Nann marie sa fille Gyptis. Elle doit choisir son futur époux durant le banquet en lui offrant à boire et c’est vers Prostis qu’elle se tourne et tend la coupe. En dot, Protis et Gypstis acquièrent le territoire tant convoité qui deviendra Marseille.
Massalia est née de la rencontre improbable de ces deux êtres, environ 600 ans avant J.-C.
L'histoire de Marseille commence par un roman d’amour entre Protis, le Phocéen, et Gyptis, la Ligure. Lui appartient à un groupe de navigateurs grecs, venus de Phocée, un port d'Ionie situé en Asie Mineure à l'autre bout de la Méditerranée.
Elle est la fille du roi Nann de Ligure, territoire reliant la France du sud-est à l’Italie. Les marins Phocéens découvrent, à peine visible, un port orienté d’est en ouest et facile à défendre. Décidés d’y construire une ville, ils envoient Protis en repérage afin d’obtenir l’accord et l’amitié du roi des lieux.
Protis débarque dans le port de Ligure, le jour-même où le roi Nann marie sa fille Gyptis. Elle doit choisir son futur époux durant le banquet en lui offrant à boire et c’est vers Prostis qu’elle se tourne et tend la coupe. En dot, Protis et Gypstis acquièrent le territoire tant convoité qui deviendra Marseille.
Massalia est née de la rencontre improbable de ces deux êtres, environ 600 ans avant J.-C.
Du Ier siècle av J-C au III Siècle ap J-C. : Le commerce, une lutte déterminante
Au 1er siècle av J-C, Marseille jette les bases de son port, un bassin de 2 ha et 4m de profondeur est creusé au Nord Est de notre Vieux-Port actuel. En bordure de ce port s'étend un vaste bassin destiné à la navigation. La ville se constitue une flotte importante et combative qui va coloniser des territoires en Espagne, dans le Languedoc, à Antibes et en Corse.
Dès sa fondation, Marseille prospère et devient puissante. Sa richesse est visible par les monnaies qu’elle fabrique à l’époque et dont nous avons encore aujourd’hui des traces exceptionnelles. Carrefour entre l’est et l’ouest, Marseille s'inscrit dans une lutte acharnée pour devenir un point d’ancrage incontournable en Méditerranée. Les habitants se sont battu pour que leur ville acquiert et conserve une place de prestige dans le commerce entre l'Occident et le Levant, Méditerranée orientale.
Au 1er siècle av J-C, Marseille jette les bases de son port, un bassin de 2 ha et 4m de profondeur est creusé au Nord Est de notre Vieux-Port actuel. En bordure de ce port s'étend un vaste bassin destiné à la navigation. La ville se constitue une flotte importante et combative qui va coloniser des territoires en Espagne, dans le Languedoc, à Antibes et en Corse.
Dès sa fondation, Marseille prospère et devient puissante. Sa richesse est visible par les monnaies qu’elle fabrique à l’époque et dont nous avons encore aujourd’hui des traces exceptionnelles. Carrefour entre l’est et l’ouest, Marseille s'inscrit dans une lutte acharnée pour devenir un point d’ancrage incontournable en Méditerranée. Les habitants se sont battu pour que leur ville acquiert et conserve une place de prestige dans le commerce entre l'Occident et le Levant, Méditerranée orientale.
Du IIIe au VIIIe siècle : Le temps de tous les maux
Du Ve au VIIIe après J-C, Marseille connaît une période de troubles et de crises. Des guerres civiles déchirent les provinces et la Ville est envahie de toutes parts. Parallèlement aux affrontements qui affectent les habitants et le commerce maritime, la peste s’abat sur la ville. Elle frappe deux fois dans la seconde moitié du VIe siècle, décimant une grande partie de la population. Cette période d’épidémie marquera la population et la peur du fléau pèsera pendant des siècles sur la Ville.
Grâce à sa situation géographique, Marseille résiste à ces assauts mais en ressort très appauvrie et dépeuplée.
Du Ve au VIIIe après J-C, Marseille connaît une période de troubles et de crises. Des guerres civiles déchirent les provinces et la Ville est envahie de toutes parts. Parallèlement aux affrontements qui affectent les habitants et le commerce maritime, la peste s’abat sur la ville. Elle frappe deux fois dans la seconde moitié du VIe siècle, décimant une grande partie de la population. Cette période d’épidémie marquera la population et la peur du fléau pèsera pendant des siècles sur la Ville.
Grâce à sa situation géographique, Marseille résiste à ces assauts mais en ressort très appauvrie et dépeuplée.
Du XIe au XIIIe siècle : Marseille au cœur de la vie religieuse
Au XIe siècle, l'essentiel de la vie religieuse se situe autour de l'Abbaye St Victor, qui voit l'élection de son 1er abbé. Marseille est à cette époque le centre d'une activité religieuse importante en Provence, où l’on compte de nombreux prieurés.
Au XIIe siècle, malgré les luttes politiques, elle connaît un nouvel équilibre. L'essor de la vie économique entraîne l’accroissement de la population marseillaise. Ainsi du XIIe au XIIIe siècles, la croissance démographique de la ville va être considérable. Au XIIIe siècle, la République marseillaise n'est pas encore une démocratie. Le pouvoir appartient à une oligarchie marchande.
Au XIe siècle, l'essentiel de la vie religieuse se situe autour de l'Abbaye St Victor, qui voit l'élection de son 1er abbé. Marseille est à cette époque le centre d'une activité religieuse importante en Provence, où l’on compte de nombreux prieurés.
Au XIIe siècle, malgré les luttes politiques, elle connaît un nouvel équilibre. L'essor de la vie économique entraîne l’accroissement de la population marseillaise. Ainsi du XIIe au XIIIe siècles, la croissance démographique de la ville va être considérable. Au XIIIe siècle, la République marseillaise n'est pas encore une démocratie. Le pouvoir appartient à une oligarchie marchande.
La fortification de Marseille
Dès le XVIe siècle, François 1er décide de protéger la rade marseillaise. Conscient de la valeur défensive du site, il ordonne alors la construction d'une forteresse : la Tour Saint Jean. L’édification de la tour marque la première étape de fortification de la rade.
Ensuite, Louis XIV arrive à Marseille avec pour objectif de reprendre en main cette cité qui lui résiste depuis trop longtemps et sur laquelle il a peu de contrôle. Il entame à son tour une phase de fortification autour de la Ville, autant pour protéger la rade que pour surveiller les marseillais, rétifs à sa politique. Ainsi sont édifiés les Forts Saint Jean et Saint Nicolas, encadrant l’entrée du port. En 1665, il constitue une puissante « Flotte des Galères » pour soutenir sa politique méditerranéenne.
Fort Saint Jean
Dès le XVIe siècle, François 1er décide de protéger la rade marseillaise. Conscient de la valeur défensive du site, il ordonne alors la construction d'une forteresse : la Tour Saint Jean. L’édification de la tour marque la première étape de fortification de la rade.
Ensuite, Louis XIV arrive à Marseille avec pour objectif de reprendre en main cette cité qui lui résiste depuis trop longtemps et sur laquelle il a peu de contrôle. Il entame à son tour une phase de fortification autour de la Ville, autant pour protéger la rade que pour surveiller les marseillais, rétifs à sa politique. Ainsi sont édifiés les Forts Saint Jean et Saint Nicolas, encadrant l’entrée du port. En 1665, il constitue une puissante « Flotte des Galères » pour soutenir sa politique méditerranéenne.
Fort Saint Jean
Marseille, un Port Mondial
Le début du XVIIIe siècle marque durement la ville. La peste de 1720 fait entre 30 000 à 35 000 morts à Marseille sur 90 000 habitants, soit plus d’un tiers de la population est décimée par la maladie.
Après ce triste épisode, le centre-ville se transforme et se reconstruit sur des bases solides. La Canebière, qui se présente jusque là comme une grande place de 250 m de long, devient une grande artère qui descend jusqu'au Vieux-Port. C’est alors le centre des affaires.
En dehors du centre ville, l'agglomération marseillaise forme un paysage structuré par d’innombrables bastides, demeures de production rurale ou résidences familiales. Au cours du XVIIIe et XIXe siècles, ces ensembles connaissent un essor fulgurant. La ville se diversifie et s’enrichit par ces constructions.
Dans le même temps, Marseille, qui possède la plus ancienne Chambre de Commerce de France (fondée en 1599), acquiert la notoriété d'un port Mondial. Il devient un port d’échanges de luxe avec la côte péruvienne et développe le commerce dans l'Océan Indien. Cette ouverture au monde est le moteur du progrès marseillais et le point de départ d’une évolution constante. C’est grâce à l’essor du commerce que la démographie explose. Marseille occupe de nos jours le 3ème rang des villes françaises en terme de population.
Le début du XVIIIe siècle marque durement la ville. La peste de 1720 fait entre 30 000 à 35 000 morts à Marseille sur 90 000 habitants, soit plus d’un tiers de la population est décimée par la maladie.
Après ce triste épisode, le centre-ville se transforme et se reconstruit sur des bases solides. La Canebière, qui se présente jusque là comme une grande place de 250 m de long, devient une grande artère qui descend jusqu'au Vieux-Port. C’est alors le centre des affaires.
En dehors du centre ville, l'agglomération marseillaise forme un paysage structuré par d’innombrables bastides, demeures de production rurale ou résidences familiales. Au cours du XVIIIe et XIXe siècles, ces ensembles connaissent un essor fulgurant. La ville se diversifie et s’enrichit par ces constructions.
Dans le même temps, Marseille, qui possède la plus ancienne Chambre de Commerce de France (fondée en 1599), acquiert la notoriété d'un port Mondial. Il devient un port d’échanges de luxe avec la côte péruvienne et développe le commerce dans l'Océan Indien. Cette ouverture au monde est le moteur du progrès marseillais et le point de départ d’une évolution constante. C’est grâce à l’essor du commerce que la démographie explose. Marseille occupe de nos jours le 3ème rang des villes françaises en terme de population.
Le nouveau visage de Marseille
En 1839 est inauguré l'Arc de Triomphe qui marque l'entrée de la Ville ou « Porte d’Aix ».
Avec l'accroissement de l’agglomération et de sa population, l'eau devient insuffisante à Marseille. La Ville se lance alors dans une période de travaux pour acheminer les eaux de la Durance aux portes Marseille. En 1849, après 11 ans de travaux, les eaux arrivent enfin à Marseille. L'évènement est célébré par la construction d’un monument commémoratif, le Palais Longchamp, qui s’achève en 1869.
La ville connaît un essor industriel considérable avec des huileries, savonneries, minoterie, raffineries de sucre et une manufacture des Tabacs.
Après tant de troubles et de difficultés, Marseille s'offre un nouveau souffle. La Ville devient un lieu de promenade, d’échanges, de commerce et d’avant-garde, où se côtoient la noblesse, la bourgeoisie, et les riches négociants de passage (Cours Belsunce). Fin XIXe, le célèbre quartier de La Plaine est alors occupée par un bassin de 40 mètres où se côtoie le tout Marseille. Les habitants viennent naviguer sur de petites barques et l’on établit un marché, prisé encore de nos jours par les marseillais.
En 1839 est inauguré l'Arc de Triomphe qui marque l'entrée de la Ville ou « Porte d’Aix ».
Avec l'accroissement de l’agglomération et de sa population, l'eau devient insuffisante à Marseille. La Ville se lance alors dans une période de travaux pour acheminer les eaux de la Durance aux portes Marseille. En 1849, après 11 ans de travaux, les eaux arrivent enfin à Marseille. L'évènement est célébré par la construction d’un monument commémoratif, le Palais Longchamp, qui s’achève en 1869.
La ville connaît un essor industriel considérable avec des huileries, savonneries, minoterie, raffineries de sucre et une manufacture des Tabacs.
Après tant de troubles et de difficultés, Marseille s'offre un nouveau souffle. La Ville devient un lieu de promenade, d’échanges, de commerce et d’avant-garde, où se côtoient la noblesse, la bourgeoisie, et les riches négociants de passage (Cours Belsunce). Fin XIXe, le célèbre quartier de La Plaine est alors occupée par un bassin de 40 mètres où se côtoie le tout Marseille. Les habitants viennent naviguer sur de petites barques et l’on établit un marché, prisé encore de nos jours par les marseillais.
La révolution des transports
Ce siècle est marqué par de gros travaux de construction urbains, entamés partout dans la ville. En 1848, on crée la promenade de la Corniche et en 1870, on perce la rue Impériale, qui devient par la suite la rue de la République.
A mesure que la ville s'étend, la nécessité de desservir les quartiers éloignés se ressent. Le service d'Omnibus de Marseille ouvre la marche de 1840 à 1879, relayé ensuite par le Tramway de la compagnie Générale des tramways pendant près de 75 ans.
A cette même époque, l'accès au centre ville est facilité par l'édification de la Gare Saint Charles, en 1845, sur une butte.
En 1890, la ville se dote d'un système de navette maritime permettant de traverser le Vieux port de part en part face à la Mairie : le Ferry Boat.
Fin XIXe, Marseille connaît son apogée. Le port est reconnu comme « port international de commerce » et « grand port de voyageurs ». Il est le point de départ des lignes de paquebot de l'Extrême Orient, escale des lignes de Suez.
Ce siècle est marqué par de gros travaux de construction urbains, entamés partout dans la ville. En 1848, on crée la promenade de la Corniche et en 1870, on perce la rue Impériale, qui devient par la suite la rue de la République.
A mesure que la ville s'étend, la nécessité de desservir les quartiers éloignés se ressent. Le service d'Omnibus de Marseille ouvre la marche de 1840 à 1879, relayé ensuite par le Tramway de la compagnie Générale des tramways pendant près de 75 ans.
A cette même époque, l'accès au centre ville est facilité par l'édification de la Gare Saint Charles, en 1845, sur une butte.
En 1890, la ville se dote d'un système de navette maritime permettant de traverser le Vieux port de part en part face à la Mairie : le Ferry Boat.
Fin XIXe, Marseille connaît son apogée. Le port est reconnu comme « port international de commerce » et « grand port de voyageurs ». Il est le point de départ des lignes de paquebot de l'Extrême Orient, escale des lignes de Suez.
Le XXe siècle : De la modernité à l’Europe
En à peine un siècle, Marseille voit sa population quintupler (500 000 habitants autour de 1900). La Ville reçoit des flots continus de nouveaux arrivants, attirés par son intense activité. Certains ne font que passer tandis que d’autres s’y installent. Parmi les nouveaux habitants de la cité phocéenne, les plus nombreux sont les italiens.
Durant la seconde moitié du XIXe et la première moitié du XXe , ces derniers occupent les professions du bâtiment et de la construction (maçons, plâtriers, carreleurs). Puis c’est le tour des arméniens qui se réfugient sur Marseille dans les années 1915-1920. Dans la seconde moitié du XXe, entre 1950-1970, la région marseillaise attire en masse les travailleurs d'Afrique du nord, de Turquie et d'Asie.
Malheureusement, la seconde guerre mondiale a profondément atteint Marseille. La destruction des vieux quartiers entraîne l'évacuation de milliers de personnes. La seconde moitié du XXe siècle constitue un tournant et le déclencheur de profondes mutations.
La perte des colonies (Indépendance de l'Algérie en 1962) et la fermeture du canal de Suez (1967) engendrent le déclin des activités classiques de négoce et d'industrie de Marseille. Le chômage est l’une des conséquences économiques directes de cette période de crise. C’est le pétrole qui rendra par la suite à Marseille son rang de 2ème port d'Europe.
Dans les années 1980, Marseille se tourne délibérément vers la modernité et l’avenir. La commune se lance alors dans de grands projets pour redonner vie et dynamisme à son cœur très appauvrit. Elle construit alors le technopôle de Château Gombert, 2eme pôle scientifique français.
Euroméditerranée est le grand projet de la fin du XXe siècle. Il s’agit d’un aménagement urbain, orienté vers le développement économique entre le port et le centre-ville, et visant à faire de Marseille un grand carrefour entre l'Europe et la Méditerranée (pôle sud européen de promotion et de valorisation des échanges).
En 1999, un an avant de changer siècle et de millénaire, Marseille créé la Communauté Urbaine « Marseille Provence Métropole », offrant ainsi la possibilité à 18 communes de l'agglomération marseillaise de se regrouper et de s’unir.
Au XXIe siècle, Marseille continue sur sa lancée de modernisation et d’ouverture à l’Europe et au monde. La ville se développe au niveau culturel et sera en 2013 Capitale Européenne de la Culture.
De nombreux projets sociaux, culturels et d’aménagements voient le jour un peu partout à travers la Ville faisant aujourd’hui de Marseille la Métropole du Bassin Méditerranéen.
En à peine un siècle, Marseille voit sa population quintupler (500 000 habitants autour de 1900). La Ville reçoit des flots continus de nouveaux arrivants, attirés par son intense activité. Certains ne font que passer tandis que d’autres s’y installent. Parmi les nouveaux habitants de la cité phocéenne, les plus nombreux sont les italiens.
Durant la seconde moitié du XIXe et la première moitié du XXe , ces derniers occupent les professions du bâtiment et de la construction (maçons, plâtriers, carreleurs). Puis c’est le tour des arméniens qui se réfugient sur Marseille dans les années 1915-1920. Dans la seconde moitié du XXe, entre 1950-1970, la région marseillaise attire en masse les travailleurs d'Afrique du nord, de Turquie et d'Asie.
Malheureusement, la seconde guerre mondiale a profondément atteint Marseille. La destruction des vieux quartiers entraîne l'évacuation de milliers de personnes. La seconde moitié du XXe siècle constitue un tournant et le déclencheur de profondes mutations.
La perte des colonies (Indépendance de l'Algérie en 1962) et la fermeture du canal de Suez (1967) engendrent le déclin des activités classiques de négoce et d'industrie de Marseille. Le chômage est l’une des conséquences économiques directes de cette période de crise. C’est le pétrole qui rendra par la suite à Marseille son rang de 2ème port d'Europe.
Dans les années 1980, Marseille se tourne délibérément vers la modernité et l’avenir. La commune se lance alors dans de grands projets pour redonner vie et dynamisme à son cœur très appauvrit. Elle construit alors le technopôle de Château Gombert, 2eme pôle scientifique français.
Euroméditerranée est le grand projet de la fin du XXe siècle. Il s’agit d’un aménagement urbain, orienté vers le développement économique entre le port et le centre-ville, et visant à faire de Marseille un grand carrefour entre l'Europe et la Méditerranée (pôle sud européen de promotion et de valorisation des échanges).
En 1999, un an avant de changer siècle et de millénaire, Marseille créé la Communauté Urbaine « Marseille Provence Métropole », offrant ainsi la possibilité à 18 communes de l'agglomération marseillaise de se regrouper et de s’unir.
Au XXIe siècle, Marseille continue sur sa lancée de modernisation et d’ouverture à l’Europe et au monde. La ville se développe au niveau culturel et sera en 2013 Capitale Européenne de la Culture.
De nombreux projets sociaux, culturels et d’aménagements voient le jour un peu partout à travers la Ville faisant aujourd’hui de Marseille la Métropole du Bassin Méditerranéen.